Morgane Léon

Morgane Léon

Dispersion et réactivité biogéochimique des métaux traces à proximité d’un panache hydrothermal, situé sur la dorsale Atlantique.

Ou

La dispersion des particules du panache hydrothermal TAG

Morgane travaille sur un site hydrothermal appelé TAG, situé sur la dorsale océanique au milieu de l’Atlantique. Sur ce site, les fluides plus chauds que l’eau de mer et enrichis en divers éléments chimiques (comme le fer, le cuivre ou bien le manganèse) sont relâchés dans les fonds marins via des cheminées hydrothermales. Ces fluides se mélangent à l’eau de mer et les éléments chimiques issus du fluide se retrouvent dispersés dans l’océan par les courants. A l’aide d’échantillons d’eau de mer prélevés au cours des campagnes océanographiques, Morgane essaye alors d’estimer la quantité d’éléments chimiques transportée dans l’océan mais également de mieux comprendre les processus physiques, chimiques et biologiques qui affectent leurs distributions. Pour cela, un spectromètre de masse a été utilisé pour mesurer les concentrations d’éléments chimiques dans l’eau de mer et dans les particules émises par ces fluides. Elle utilise également un microscope à balayage électronique pour observer des particules émises par ces cheminées qui ont une taille inférieure à celle d’un cheveu.

Pourquoi ce sujet ? 

Pendant son doctorat, Morgane étudiait le radium dans les océans. C'est un élément radioactif naturel. Il permet aux scientifiques de tracer, comme un colorant, l'eau de mer ayant été en contact avec les sédiments. Au début de sa thèse, elle a eu la chance de participer à une campagne en mer de deux mois entre l'Afrique du Sud et l'Australie. Grâce aux mesures de radium dans l'eau de mer, Morgane et l'équipage ont découvert un système hydrothermal à la dorsale océanique sud-ouest Indienne. Ces systèmes ont dès lors suscité son intérêt, que ce soit d'un point de vue scientifique mais également sociétal.

De plus, après un doctorat effectué à Toulouse, il tardait à Morgane de revenir près de la mer pour profiter pleinement des activités côtières et respirer les embruns bretons.